Pages

lundi 16 novembre 2015

Le cœur français de la planète, le cœur planétaire de la France. Tous unis et solidaires





   On n'a jamais les mots justes pour exprimer le choc,  la douleur, la compassion, la consternation. La révolte.  Ils sont là, impuissants, timides, invisibles et muets, maladroits, déchirés, en lambeaux. Pourtant forts et tellement vrais...  "Parce qu'il est des douleurs  qui ne pleurent qu'à l'intérieur" (Jean-Jacques Goldman - "Puisque tu pars").  Les mots le savent et ils se taisent. Les mots ont leurs minutes de silence et se recueillent. 

    Et cependant, si faibles et clichés que soient parfois les mots, ce sont toujours eux qui nous prennent par la main, pansent nos plaies, nous consolent et nous poussent en avant. Qui reconstruisent l'espoir, dans un monde où il n'y a pas que des humains, malheureusement. 

    Les atrocités indicibles commises vendredi à Paris ont atterré toute la planète. Non seulement parce que toute attaque est abominable, où qu'elle frappe, mais aussi parce que la France est une partie de nous, où que nous vivions. Que nous l'ayons visitée ou non. Impossible qu'une goutte d'esprit  français n'existe pas en chacun. Impossible de ne pas aimer Paris et la France. Pour un mot, pour une musique, pour une image, pour un symbole, pour une valeur devenue universelle, pour un repère culturel.   Pour un je ne sais quoi d'innommable.  Pour un rêve. 
    La France est une synthèse de l'humanité entière. 
  Après le deuil, nous réapprenons à défendre la Vie et ses valeurs, sachant qu'une espèce nouvelle, à mi-chemin entre la bête la plus féroce et l'automate programmable, n'ayant de l'homme qu'une apparence trompeuse, nous fait la guerre. Nous continuons d'aimer la vie, passionnément. Nous continuons de protéger "nos semblables, nos frères". La bête ne nous effraie pas.
  La France se relève et continue de vivre. Plus forte. Comme nous tous. Sans peur ni haine. 
  Toute notre compassion au peuple français. Notre solidarité,  notre sympathie, notre soutien.
  Hommage aux victimes. Françaises, belges, roumaines (dont un jeune homme de la ville où je vis), chiliennes, portugaises, espagnoles, mexicaines, suédoises, américaines, britanniques, sénégalaises, marocaines... Toutes nationalités confondues: 129 (nationalité des victimes)
  Et n’oublions pas que "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" (Simone de Beauvoir)
                        Nous sommes tous solidaires.